Des milliards disparus : Une société de J. Ravelonarivo porte plainte devant le tribunal
La nomination de Jean Ravelonarivo à la Primature ne s’est pas faite sans mal. Deux requêtes à son encontre ont été déposées au Conseil d’Etat et à la HCC. Cette fois, c’est à son tour de porter plainte, mais contre des employés… malveillants
Le tribunal Anosy accueillera une affaire peu ordinaire ce matin. Une affaire qui porte sur des milliards d’Ariary détournés au sein d’une société appartenant à Jean Ravelonarivo, l’actuel Premier Ministre. D’ailleurs, c’est ce dernier qui avait porté plainte l’année dernière contre un réseau installé dans sa firme, auteur de ces détournements de fonds.
D’après une source informée, un recrutement a été initié par Jean Ravelonarivo. Une fois intégrées, les nouvelles recrues avaient de ce fait formé un réseau rodé qui avait pu détourner une somme vertigineuse. Jusqu’à hier, les informations concernant ce dossier sortent au compte goutte tant au niveau du plaignant qu’au niveau des accusés.
De leur côté, les accusés tentent de se défendre en dénoncant les agissements qu’ils jugent injustes de leur patron. D’après certaines sources, certaines accusations sont mal fondées. Ce qui a incité les avocats des personnes soupçonnées à observer le silence jusqu’à la tenue du procès qui s’ouvrira ce matin à la salle 02 du tribunal de première instance d’Anosy.
Rappelons que, dans le civil, Jean Ravelonarivo et sa femme sont à la tête d’un groupe de sociétés spécialisées dans l’immobilier. Un secteur qu’il connait bien puisqu’il était auparavant le Directeur Général de la Société d’Équipement Immobilier de Madagascar (Seimad) durant 5 ans, soit de 1997 à 2002. Les membres du personnel de sa société incriminés dans ce dossier risquent gros et leurs avocats doivent batailler pour prouver leur intégrité et leur innocence. D’autant plus que l’affaire concerne maintenant un Premier Ministre de la République et non plus un simple patron de société. La première audience d’aujourd’hui permettra de faire une petite lumière sur les tenants et aboutissants de cette affaire pénale. Affaire à suivre.
Marc A.
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