La députée Jocelyne Maxime Rahelihanta, vice-présidente de l’assemblée nationale pour le compte de la province d’Antsiranana, est sous les feux des projecteurs dans une affaire de détournement de deniers publics, de faux et usage de faux. Le montant du préjudice avoisinerait les 298 millions d’ariary.
Elue sous les couleurs du TGV, elle serait accusée par le maire d’Antsiranana d’avoir détourné les fonds des CIAD (crédits d’investissement destinés à l’appui au développement) nouvelle dénomination du comité local de développement (CLD) pour ses intérêts personnels. Selon les accusations relayées par un journal en ligne, elle aurait utilisé des fausses factures pour réaliser le détournement. L’Inspection Générale de l’Etat (IGE) lui aurait notifié l’ordre de « verser ladite somme dans les caisses de la commune urbaine d’Antsiranana».
Le maire de la commune urbaine d’Antsiranana Jean-Luc Djaovojozara, pour sa part, a indiqué que sa circonscription n’a jamais reçu ces subventions allouées par l’Etat.
Affirmant être victime de diffamation et de dénonciations calomnieuses sur le net, la vice-présidente de l’assemblée nationale Jocelyne Maxime Rahelihanta a saisi les services de la cybercriminalité, lundi, pour enquête au fond.
Velo Ghislain
