Développement industriel : La LDIM en phase d’étude économique
Les entreprises malgaches, notamment les industries, sont encore en crise et butent à des problèmes inhérents à notre propre système économique. La création d’une loi, en l’occurence la LDIM, permettra sans doute à ce secteur de se développer.
La loi sur le développement de l’industrie à Madagascar est actuellement en phase d’exploration économique, tel que l’a précisé hier le Ministre de l’Industrie et du Développement du Secteur Privé Narson Rafidiminana en marge de la visite de courtoisie rendue d’une part par SEMme Maud Vuyelwa Dlomo, Ambassadeur d’Afrique du Sud à Madagascar et, d’autre part, par SEM Goburdhun Datakarran, Ambassadeur de Maurice à Madagascar.
Cette loi permettra non seulement d’améliorer le secteur des industries, mais également le climat des affaires. Elle comprend, de surcroît, des mesures incitatives. La phase d’exploration économique est effectuée par un consultant privé qui réalisera l’étude pendant deux mois avec les différents départements ministériels concernés et l’assistance des bailleurs, notamment, la Banque Mondiale, l’Union Européenne et le PNUD. A l’issue de ces deux mois, le projet de Loi sera discuté au niveau des Ministères, au niveau du Conseil du Gouvernement et du Conseil des Ministres avant d’être transmis à l’Assemblée Nationale.
Coopérations
Les coopérations bilatérales ont été au centre des discussions au cours de chacun des entretiens que le Ministre Narson Rafidimanana a eu avec les diplomates qu’il a reçus hier. A l’issue de l’entretien avec SEMme Maud Vuyelwa Dlomo, Ambassadeur d’Afrique du Sud à Madagascar, il a indiqué que le marché Sud-africain est vaste, il en est de même de celui de la SADC. Madagascar devrait tirer exemple sur l’Afrique du Sud et son savoir-faire en matière de transformations des fruits et légumes, par exemple. En ce qui concerne les échanges commerciaux vers l’Afrique du Sud, notre balance commerciale est déficitaire et il faudrait y pallier. D’où l’intérêt d’encourager les exportations de produits transformés. Comme l’Afrique du Sud est un grand consommateur de maïs, il importe de voir, par exemple, les opportunités d’affaires dans cette filière, cela devra permettre également de créer des emplois et des plus-values conséquentes.
Le Ministère de l’Industrie et du Développement du Secteur privé est appelé à jouer le rôle de «facilitateur» entre les opérateurs malgaches et ceux de l’Afrique du Sud.
En outre, les discussions avec l’Ambassadeur de Maurice à Madagascar se sont articulées autour de la préparation d’un protocole d’accord permettant aux entreprises locales de la Grande île d’exporter des produits transformés.
C.R
