Développement rural à Madagascar : 3 Millions USD de l’Inde pour la mise en place d’un centre d’Application Géo-informatique
L’Inde a gratifié Madagascar d’un nouveau matériel qui permettra au ministère de l’Agriculture d’avoir une vision immédiate et exacte des surfaces cultivées et leur rendement. Notre pays est le premier à en bénéficier…
Le gouvernement malgache, par la voix du ministre des Affaires étrangères et celui de l’Agriculture, bénéficie d’un financement de 3 millions de $ du gouvernement indien, pour la mise en place d’un « centre d’application géo-informatique pour le développement rural » (projet CGARD). C’est ce qui ressort de la signature d’un double mémorandum d’entente entre les ministres des Affaires étrangères, Béatrice Atallah, et l’ambassadeur de l’Inde SEM Chandra Ballabh Thapliyal, assistés du ministre de l’Agriculture Roland Ravatomanga, hier, dans les locaux du ministère des Affaires étrangères d’Anosy. Le ministre des Affaires étrangères a soulevé l’importance du recours à l’utilisation de la technologie au profit du développement rural.
Le ministre de l’Agriculture Roland Ravatomanga a expliqué que le centre d’application géo-informatique pour le développement rural, qui sera installé dans les bureaux du Service de la Statistique Agricole de Nanisana, permettra, entre autres, d’évaluer la superficie des rizières ou des champs disponibles, le rendement ou la quantité de production qui en seront obtenus ou encore de fournir les données géographiques indispensables aux entités en charge du développement rural. Ce mémorandum d’entente comprend également un volet développement agricole.
Le ministre de l’Agriculture a ajouté que Madagascar est le premier pays africain qui s’est vu doter d’un centre d’application géo-informatique pour le développement rural, parmi 5 pays africains susceptibles de bénéficier du même projet.
Cette cérémonie de signature, qui concrétise par la même occasion la mise en œuvre du projet CGARD, est le fruit du sommet Inde-Afrique, qui s’est tenu à New Dehli au mois d’octobre 2015.
L.R
