DGATE : Trois milliards Ariary à trouver pour curer le Canal Andriantany
La capitale malgache est totalement vulnérable aux fortes pluies créées par le changement climatique. Les pluies torrentielles qui se sont déversées dans la nuit de mercredi dernier ont déjà provoqué des dégâts. Des maisons, des rues sont inondées. Des inondations ont été relevées dans plusieurs quartiers de la Capitale. Les quartiers qui longent le canal Andriantany dont 67 Ha, Ampefiloha, Anosy, Anosibe, Andrefan’Ambohijanahary sont les plus affectés. Cette situation provient de problème d’évacuation d’eaux. Des constructions illicites bouchent les voies d’évacuation des eaux. De plus, quatre stations de pompage sont actuellement en panne et le canal Andriantany, qui est l’un des importants canaux d’évacuation de la Capitale, est obstrué par les détritus, selon les explications de Gérard Andriamanohisoa, Directeur Général de l’Aménagement du Territoire et de l’Equipement.
Les risques de graves inondations sont réels. La ville d’Antananarivo, qui accueille chaque année 140 000 nouveaux résidents, a besoin d’une nouvelle planification, note ce responsable auprès du ministère d’Etat chargé des projets présidentiels, de l’aménagement du territoire et de l’équipement. Des travaux d’urgence s’imposent.
Après étude faite par la cellule d’éveil, qui rassemble des techniciens de la Commune Urbaine d’Antananarivo et ceux des départements concernés par l’aménagement du territoire, il a été constaté que l’urgence est de mise quant au curage du canal Andriantany. Toutefois, ces travaux nécessitent un budget de 3 milliards d’Ariary, précise Gérard Andriamanohisoa. Des négociations avec les bailleurs de fonds sont actuellement en cours. Outre le curage du canal Andriantany, des travaux d’entretien des digues de la Sisaony s’imposent également en priorité afin d’éviter une catastrophe, comme ce qui s’est produit en mars 2015 à Soavina. Il s’avère également urgent de démolir près de 400 constructions illicites qui entravent l’évacuation d’eaux du côté d’Ampefiloha-Ambodirano et d’Andohatapenaka.
Vola R
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