Diffamation : Le Lt Colonel Charles menace de porter plainte contre Christine Razanamahasoa et le Gal Ndriarijaona
Le Lt Col. Charles Andrianasoavina est de retour au pays depuis quelques mois après avoir été soigné pour une maladie grave dans un hôpital réunionnais. Accusé de tous les maux, notamment de «maladie mentale», Charles, comme on l’appelle, veut régler… ses comptes
Les affirmations portées par le régime de Transition en 2013, qualifiant le Lieutenant Colonel Charles Andrianasoavina d’avoir des troubles psychiques, a été mal digéré par ce dernier. En effet, il a avancé hier, lors d’un entretien privé, qu’il va porter plainte contre le Général André Ndriarijaona et la députée Christine Razanamahasoa, respectivement ancien Chef d’État Major de l’Armée Malagasy et ancienne ministre de la Justice, pour diffamation s’ils ne présentent pas leurs excuses. L’ancien homme fort de la Force d’Intervention Spéciale leur a donné un délai de 1 mois avant qu’il ne lance la procédure.
Lors d’une descente dans son fief à Manakara, le Lt-Col Charles Andrianasoavina a été accueilli comme l’enfant prodige qui revient au pays. D’ailleurs, il a partagé à ses proches ses peines et les moments difficiles qu’il a rencontrés à cette occasion. « Tous les Malgaches peuvent maintenant constater que je ne suis ni un malade mental ni un fou comme l’avait insinué l’ancien ministre de la Justice », a-t-il précisé.
Son grief contre l’ancien CEMGAM est tout autre. En effet, il a accusé ce dernier de l’avoir trahi le 17 Novembre 2010, lors de la mise en place du Comité pour la Sauvegarde de la Nation.
Par ailleurs, le Lt-Col Charles Andrianasoavina a souligné qu’on a essayé d’attenter à sa vie, mais en vain. Aussi, il a fait savoir qu’on a tenté de le faire taire et de ne rien révéler de ce qu’il s’était passé à Madagascar en 2008/2009, lorsqu’il était hospitalisé à La Réunion.
Ayant bénéficié d’une grâce présidentielle fin 2014, Charles Andrianasoavina était revenu au pays au mois de Janvier dernier. Il n’a pas manqué de remercier le Président Hery Rajaonarimapianina et l’État Français dans leurs actions qui lui ont permis de retrouver son pays.
Marc A./Vola R.
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