Douanes : Une recette de 735 milliards d’Ariary en 8 mois
Une nette amélioration des recettes est constatée grâce aux efforts déployés par la Direction Générale des Douanes. Depuis la mise en place du Service de renseignement et des analyses des risques, les opérations de dédouanement sont facilitées.
De janvier à la fin août 2014, la Direction Générale des Douanes (DGD) a réalisé une recette provisoire de 735,4 milliards d’Ariary sur un objectif final estimé à 855,8 milliards, soit un taux de réalisation de 86 %. Hajarizaka Raminomanana, son Directeur Général, a annoncé à l’occasion d’une conférence de presse organisée dans son bureau à Antaninarenina hier que le gap s’explique notamment par la suspension des taxes et droits de douanes sur les produits pétroliers et des Droits et taxes à l’Importation (DTI) suspendus non régularisés se chiffrant à 256,8 milliards d’Ariary, dont 145,8 au titre de l’année 2014.
Dans l’objectif d’améliorer ses recettes, la DGD a procédé à la mise en place d’un plan d’action prioritaire, qui devrait s’appliquer dans un contexte de libre échange ainsi qu’une conjoncture économique en perpétuelle effervescence, caractérisée par d’autres possibilités de manque à gagner, favorisée par un système d’exonération qui résulte entre autres de la reprise des relations économiques avec les pays de la SADC, de la Comesa et de l’accord de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne.
Dans la perspective d’améliorer nos recettes douanières, le DGD Hajarizaka Raminomanana a fait savoir qu’un renforcement des contrôles et vérifications douanières s’impose et ce, dans le cadre de la lutte contre les fraudes et les risques sur les produits d’importation. Un Service de renseignement et des analyses des Risques a ainsi été mis en place à cet effet. Il s’agit par la même occasion d’aider les opérateurs d’autant plus que ce genre de disposition facilite les opérations de dédouanement. Dans cette même perspective, le DGD a également évoqué l’importance de la mise en place d’un Service de suivi des opérations commerciales dans les ports. Dans cette optique, Hajarizaka Raminomanana a soulevé la nécessité de recourir à l’usage de la technologie moderne dans la mise en place de centres de surveillance en vue d’une meilleure sécurisation. Le DGD a également mis en relief une meilleure gestion du personnel si l’on veut mettre un terme aux phénomènes de corruption et autres cas de vols.
Hajarizaka Raminomanana a profité de cette occasion pour mettre l’accent sur l’importance de la dématérialisation pour aider les opérateurs économiques. Le système, qui requiert l’usage d’équipements électroniques de pointe, vise une efficacité accrue en permettant une gestion entièrement électronique des données administratives. Cela leur permettra d’éviter les longues démarches et autres procédures administratives. Le DGD a évoqué à titre d’exemple qu’une étude sur la dématérialisation et d’opération de dédouanement est actuellement en cours sur un site pilote établi à l’aéroport international d’Ivato. Le système devrait très bientôt être opérationnel dans d’autres sites.
L.R
