« Contribution de la technologie nucléaire à la lutte contre le kere, les maladies émergentes et ré-émergentes (Covid-19), le changement climatique et l’instabilité énergétique à Madagascar ». C’est autour de ce thème que se sont articulées les « e-journées nucléaires » les 7 et 8 octobre dernier.
Madagascar a toujours participé à ce rendez-vous scientifique par le biais de l’institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN). «Le pays subit actuellement une série de cataclysmes naturels comme la plupart des autres pays dans le monde, comme l’émergence des pandémies diverses. Nous voulons montrer à travers ces e-journées nucléaires que la technologie nucléaire peut apporter sa part de contribution à la résolution de ces problèmes socio-économiques », a souligné Joël Rajaobelison, directeur général de l’INSTN et officier national de liaison de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique.Contexte pandémique oblige, l’évènement s’est fait par visioconférence. Lors de son ouverture officielle, le Pr Elia Béatrice Assoumacou, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a réitéré l’importance du nucléaire pour le développement du pays, qui est utilisé dans différents domaines comme la santé avec la radiothérapie, pour le traitement des cancers, l’agriculture avec l’optimisation des engrais, l’eau avec le suivi de la pollution des nappes phréatiques, les mines avec les mesures d’accompagnement en radioprotection, l’élevage avec l’optimisation de la reproduction et de la santé animale. Par ailleurs, le programme cadre national régissant la coopération technique avec l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) pour les 5 prochaines années, sur financement de l’AIEA a été signé.
Cette année, la visioconférence a réuni des participants issus de Madagascar, d’Afrique et de Vienne, siège de l’AIEA.
Claudia R.
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