Des responsables et techniciens du ministère de l’économie et des finances (MEF), du ministère du développement numérique, de la transformation digitale, des postes et des télécommunications (MNDPT) et ceux de la Paositra Malagasy se réunissent du 09 au 13 mai à Ambodihady pour mettre en place l’e-poketra. Durant ces 5 jours, ils se pencheront sur l’élaboration et la validation d’une convention spécifique à la digitalisation du paiement des pensions, ainsi que sur la validation du document technique du projet de mise en œuvre de leur paiement digitalisé, incluant la définition du cadre technique de l’opérationnalisation de la carte e-poketra. Il s’agit, selon les précisions du directeur général des finances et des affaires générales (DGFAG) auprès du MEF, de déterminer le mécanisme de digitalisation, de définir les responsabilités de chaque partie prenante et de fixer les charges qui seront supportées par l’Etat dans la mise en œuvre de ce projet. Un plan d’activités, avec chronogramme précise du lancement officiel, ainsi que la distribution des cartes, seront également élaborés.
Le 20 avril 2022, le conseil des ministres avait adopté le décret régissant la digitalisation des paiements en espèces par la carte e-poketra de la Paositra Malagasy (PAOMA). Outre la bourse d’étudiants des universités, le paiement des pensions en espèces des agents de l’Etat retraités et de leur ayant-droit serait concerné par ce processus de paiement électronique. Selon les informations, 92,2% des pensionnés sont actuellement payés en espèces, contre 7,5% par voie bancaire et 0,3% par Paositra Money. Avec la carte e-poketra, les pensionnés, en plus de percevoir leurs pensions, pourront effectuer des achats, payer des abonnements ou faire des retraits auprès des distributeurs automatiques de billets (DAB), puisqu’il s’agit d’une carte visa.
Cette initiative rentre dans la mise en œuvre de l’engagement numéro 11 qui est de moderniser le pays, puis dans la digitalisation du paiement des dépenses publiques. Des ateliers similaires devront se tenir en vue d’intégrer d’autres types de dépenses publiques dans ce processus de basculement vers la digitalisation, comme le remboursement des frais médicaux, le paiement d’une subvention en cas de décès…
C.R
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