D’après une étude menée par la coalition «Publiez-Ce que Vous Payez Madagascar » (PCQVP) regroupant une douzaine d’organisations de la société civile, le taux de radioactivité de l’eau de surface à Mandena est de 40% supérieur au taux raisonnable fixé par l’OMS. Mandena se trouve à Fort Dauphin dans les environs de la mine de QMM. Cette étude a été réalisée par Ketakandrina Rafitoson de Transparency International-Initiative Madagascar (TI-IM) à la fin du mois de septembre dans cinq Fokontany voisins. Ketakandrina Rafitoson annonce avoir effectué des prélèvements et les a envoyés à des laboratoires internationaux.
Des résultats plus complets sur l’impact environnemental et social sur ce problème de l’eau de Mandena ainsi que des recommandations seront rendus publics le 4 décembre, avec la participation des ministères concernés.
La maison mère de QMM a également fait faire, selon TI-IM, des tests en laboratoire. Les résultats sont également attendus prochainement.Selon Transparency International-Initiative Madagascar, 52% de la population interrogée utilise pour leur cuisine et leur hygiène l’eau des ruisseaux et des cours d’eau autour du site de Mandena. 60% estiment assurent que la qualité de l’eau s’est dégradée aux cours des dix dernières années. Les habitants, selon toujours cette organisation, se réfèrent à la couleur suspecte de l’eau, à son mauvais gout et à son odeur nauséabonde. Les problèmes de santé les plus évoqués se rapportent à la diarrhée, aux maladies de peau et aux accès de fièvre.
Velo Ghislain
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