L’une des quinze recommandations de l’EITI (Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives) Madagascar pour que le pays puisse atteindre le niveau de progrès satisfaisant vient d’être signée. Il s’agit du protocole d’accord entre EITI Madagascar et la Cour des Comptes, la signature s’est tenue hier au Tana 2000 Ankorondrano entre le Secrétaire Exécutif de l’EITI Madagascar Daniella Randriafeno et le Président de la Cour des Comptes Jean de Dieu Rakotondramihamina.
«Cette coopération a pour objectif de renforcer la fiabilité des données envoyées par les entités déclarantes ainsi que le rapport publié par l’EITI», a souligné le SE de L’EITI.
Rappelons que de nombreux efforts sont à entreprendre afin d’atteindre le niveau de progrès permettant à la Grande Île d’obtenir le statut de «pays conforme» aux normes EITI d’ici la fin de 2019.
Toujours dans le but d’atteindre ce statut, une séance de formation et de sensibilisation des entités déclarantes s’est tenue pendant deux jours. La formation a pour objectif la définition d’un programme d’activité pour ces administrations publiques, afin de les préparer sur le prochain rapport EITI 2017-2018. L’EITI Madagascar a pour principal objectif la mise en place d’une reforme au niveau des Administrations minières (représentants des ministères) pour que ces dernières osent divulguer des informations sans la demande de l’EITI afin qu’il y ait effectivement une transparence dans le secteur extractif. Le Président de la Cour des Comptes confirme que cette coopération profiterait à tous, à l’État et aux Collectivités. «L’objectif n’est pas de poursuivre ou de sanctionner qui que ce soit, mais pour que la transparence soit de mise au niveau du secteur extractif, qui est une source de développement durable», a souligné le président de la Cour des Comptes.
Jemima R
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