Elections CSM : Manœuvre dilatoire du SMM et de la Société civile
La Société civile se rallie à la cause du Syndicat des Magistrats de Madagascar pour donner son avis sur les candidats au CSM. Une initiative jugée inopportune, dans la mesure où ces candidats avaient été soumis préalablement à une enquête de moralité.
Les Magistrats entre eux ne se font-ils plus confiance pour qu’une partie veuille remettre en question leur propre corps professionnel?! La question se pose lorsque le Syndicat des Magistrats de Madagascar et une partie de la société civile demandent à ce que des informations soient transmises à leur niveau concernant des faits relatifs aux 53 candidats inscrits et retenus par le secrétariat général du CSM.
A travers une publication dans les réseaux sociaux, cette plateforme de la société civile et le SMM ont appelé à livrer des informations concernant ces candidats. Une initiative inquiétante dans la mesure où ces candidats ont tous passé une enquête de moralité qui est une prérogative de la commission électorale organisatrice de ce scrutin prévue se tenir le 07 Novembre 2017. En tout cas, le processus d’enquête est organisé par une entité bien définie. Quel est l’objectif de cette initiative ? Est-ce pour semer le trouble total au sein de la Justice et de remettre en cause tout le système judiciaire ?
En tout cas, une bonne partie des magistrats ne sont pas satisfaits de cette initiative qui tend à remettre en cause la crédibilité du processus électoral au sein du corps de la magistrature d’une part, mais également qui encourage les délations publiques contre des magistrats, alors censés rendre la justice. En tout cas, de simples rumeurs et supputations pourront ainsi ternir l’image d’un candidat dans ce cas. Est-ce déjà un moyen de faire campagne pour certains ? Affaire à suivre.
Marc A.
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