Electrification : Un don de 14 millions d’Euro des allemands
Un grand pas vers la mise en œuvre de la transition énergétique a été réalisé hier à travers la signature effectuée par le gouvernement malgache et la Banque de Développement Allemande KFW. Une signature qui reflète la pérennité des liens de coopérations des deux pays et de la densité des projets à réaliser ensemble.
Un accord de financement non remboursable, d’un montant de 14 millions d’Euro, relatif au «projet d’Electrification Rurale par Energies Renouvelables» a été signé hier entre le gouvernement malgache, représenté par le Ministre des Finances et du Budget, la KFW et l’Agence de Développement de l’Electrification Rurale (ADER).
Ce fonds est destiné à approvisionner les zones rurales non électrifiées en énergie électrique, sur une base économiquement et écologiquement durable. Ces 14 millions d’Euro (environ 44,8 milliards Ar) octroyés par la KFW, permettront d’interconnecter cinq réseaux hydroélectriques totalisant 13,3 MW dans la région SAVA. 170 villages, répartis dans 138 Communes rurales des Districts d’Andapa, de Sambava, de Vohémar et d’Antalaha en seront bénéficiaires.
Pour Gervais Rakotoarimanana, ministre des Finances et du Budget, ce financement arrive à point nommé. En effet, le projet permettra également de réduire jusqu’à 80% l’utilisation de carburant. «Le gouvernement malgache y accorde beaucoup d’importance».
«Le montant global des projets appuyés par le Gouvernement s’élève à 249 millions d’Euro. D’autres projets, dont le coût est évalué à 63 millions d’Euro, sont en cours de préparation. Ce nouveau projet vient d’élargir le champ de coopération entre les deux pays», a indiqué Mickael Wehinger, Directeur du Département Afrique de l’Ouest et Madagascar du KFW.
En plus de l’appui financier, la coopération allemande apporte son expertise auprès de l’Agence de Développement de l’Electrification Rurale (ADER) pour que cette dernière puisse assurer la qualité et la pérennité des infrastructures. Mamisoa Rakotoarimanana, Secrétaire Exécutif de l’ADES n’a pas manqué de préciser que le choix de la localité s’est basé sur des plans directeurs régionaux. L’ADER se prépare déjà à la réalisation d’une étude pour trouver d’autres sites afin de pouvoir augmenter la production.
C.R
