Elevage porcin : L’alimentation doit être performante
Soixante dix pour cent des dépenses effectués par un éleveur porcin est investi dans l’alimentation du porc. Selon les explications de Rivo Rabearivelo, Vice-Président du Conseil d’Administration du Malagasy Professionnels de l’Élevage (MPE), dont l’établissement se situe à Nanisana, l’alimentation des porcs doit effectivement être techniquement performante, car elle constitue la part principale des coûts de production d’un élevage. Rivo Rabearivelo a précisé que l’alimentation des porcs devrait en conséquence répondre à des exigences qualitatives et sanitaires strictes. C’est ce qui ressort de la « journée technique d’information sur l’alimentation du porc », organisée à l’initiative conjointe des sociétés Nutristar et Madagascar Pharmaco-Science (MPS), en collaboration avec le MPE à Nanisana, hier.
Cet événement a été caractérisé par une séance de présentation des produits destinés à l’alimentation des porcs, lesquels sont distribués par Nutristar, une entreprise française spécialisée dans la nutrition animale. Nutristar projette d’introduire ses produits sur le marché local dans l’objectif de contribuer à l’amélioration des races porcines. La séance a été suivie d’une formation au profit de plus d’une soixantaine d’éleveurs de porcs issus des différentes régions de la grande île. Pour Hervé Ratsimbazafy, Directeur Commercial du MPS, l’objectif consiste à sensibiliser les éleveurs sur les techniques modernes liées à l’élevage du porc, et principalement leur alimentation. Pour lui, les éleveurs ont pour devoir d’assurer à leurs animaux une alimentation adaptée à leurs besoins. Il a déploré que la majorité des éleveurs locaux présentent une certaine réticence à adopter les techniques modernes d’élevage au profit des techniques d’élevage tradi- tionnelles. Or, des études économiques menées précédemment ont démontré que les techniques traditionnelles sont stériles. Notre spécialiste a tenu à suggérer que pour plus de rentabilité, il serait mieux pour nos éleveurs de verser dans la pratique moderne, non seulement en termes d’alimentation, mais également dans l’introduction de nouvelles races porcines.
L.R
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