Encourager et faciliter l’intégration professionnelle des femmes handicapées. Tel est l’objectif commun de l’AFHAM et du GFEM qui viennent de concrétiser une nouvelle convention de partenariat en ce sens.
Selon les données statistiques de l’Office National de l’Emploi et de la Formation, 1,8 millions de personnes se trouvent en situation de handicap à Madagascar. L’intégration au monde du travail pour ces individus reste encore difficile. Sur les 550 adhérents de l’Association des Femmes Handicapées de Madagascar (AFHAM), moins d’un quart, soit 14,5% d’entre elles uniquement sont actives et occupent un poste dans une société privée ou recrutées dans un établissement public.
Dans l’optique de la facilitation de l’intégration professionnelle des femmes handicapées, le Groupement des Femmes Entrepreneurs de Madagascar (GFEM), dirigé par sa présidente Fanja Razakaboana et l’AFHAM, conduite par Fela Razanfinjato ont procédé à la signature de convention de partenariat entre ces deux entités hier. La cérémonie de signature a été effectuée, en marge de la clôture de l’atelier national de l’intégration professionnelle des femmes handicapées. Cela, dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Autonomisation des femmes handicapées pour la promotion de leur droit à l’emploi et au travail décent », en collaboration avec Africa Women’s Development Fund de Ghana.
Témoignages
Fanja Razafindramanitra, une femme handicapée, occupant le poste de Secrétaire Administratif depuis huit ans, témoigne que son intégration au monde de travail l’a aidé à avoir plus confiance en elle. « Je ne suis plus un fardeau pour ma famille, avoir du travail avec un environnement sans discrimination, ni traitement inégal m’a permis de s’épanouir ». Elle n’a pas manqué de remercier son employeur qui n’est autre que la présidente du GFEM, et incite d’autres entrepreneurs à recruter des personnes handicapées.
Lolona, une autre femme handicapée qui est actuellement à la recherche d’un travail, fait appel aux entreprises et aux sociétés en soulignant qu’être handicapée n’est pas un blocage pour le monde du travail. « Comme les femmes valides, nous avons également notre compétence, notre savoir-faire », a-t-elle indiqué.
Notons qu’un membre de l’AFHAM est un fonctionnaire qui travaille au sein du Trésor Public, après avoir réussi dans un concours.
jemimaR
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