Energie : Guerre ouverte contre les voleurs de courant électrique
«Toutes les mesures seront entreprises pour éradiquer toute forme de vol, de pratiques frauduleuses sur toutes les localités desservies par la JIRAMA», de source auprès du ministère de l’Energie et des Hydrocarbures.
Ainsi, ce département a pris l’initiative de renforcer les textes juridiques et réglementaires pour pallier à tout acte répréhensible allant à l’encontre des normes techniques, des procédures commerciales ainsi qu’à tout délit et infraction constatée sur les installations de la JIRAMA. Force est en effet de constater que nombreux sont ceux qui trouvent un moyen frauduleux de «piquer» de l’électricité, entrainant des pertes pour la JIRAMA qui est déjà confrontée à des difficultés considérables.
Ces vols entraînent non seulement des désagréments sur la qualité du service public, des méconten- tements de la population, mais également des impacts considérables sur l’équilibre des comptes financiers de la société, des dangers sur la sûreté du patrimoine de l’Etat, des installations intérieures des abonnés, ainsi que des risques sur la sécurité des personnes.
Un projet de décret portant contrôle et répression des pratiques frauduleuses de vol d’énergie électrique a été adopté en Conseil du Gouvernement qui s’est tenu au palais d’Etat d’Iavoloha le 25 octobre dernier. Tel que précisé sur le site web du MEH, il s’agit d’un texte de répression qui définit le vol d’énergie électrique comme un délit et peut être puni de peine d’emprisonnement, assortie d’amende. Toutes pratiques frauduleuses sont considérées comme faits portant préjudice à l’exploitant. Tel est le cas d’une consommation d’énergie électrique au moyen d’une dérivation frauduleuse au préjudice de l’exploitant assurant la distribution et la vente de l’énergie électrique. Un agent assermenté de l’exploitant a la faculté de demander le concours des forces de l’ordre pour le constat du fait délictueux.
De source auprès de la JIRAMA, tout comme l’électricité, l’eau fait également l’objet de vol. Des mesures sont entreprises pour éradiquer ce fléau, cependant cela ne pourrait être maîtrisé à 100%, étant donné la complexité de la détection des vols en matière d’eau, les installations se trouvant sous terre. Quoi qu’il en soit, les responsables ne ménagent pas leurs peines pour effectuer un ratissage.
C.R
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