L’enseignement supérieur va mal. La grève se généralise. Outre la grève du Syndicat des enseignants chercheurs et chercheurs enseignants de l’enseignement supérieur qui tend à s’amplifier cette semaine, les étudiants, eux aussi, se mettent de la partie. A l’instar de ceux de l’école normale Supérieure(ENS) Ampefiloha hier.
En marge du mouvement «semaine morte», observé par le syndicat des Enseignants Chercheurs et Chercheurs Enseignants de l’Enseignement Supérieur (SECES) section Antananarivo hier, les étudiants de l’Ecole Nationale Supé-rieure (ENS) d’Ampefiloha se sont soulevés eux aussi pour exprimer ouvertement leur mécontentement. Les étudiants de l’ENS observent également un mouvement de grève depuis hier. Ils sont sortis de l’enceinte de leur établissement, ont brandi des banderoles et brûlé des roues. La route d’Ampefiloha a, par conséquent, été paralysée pendant un moment, ce qui a beaucoup perturbé la circulation tout autour. Les éléments des Forces de l’ordre se sont rendus sur les lieux pour rétablir l’ordre. Les étudiants sont ensuite rentrés dans l’enceinte de l’école. Aucun affrontement, ni arrestation n’a eu lieu hier.
Cinq mois de bourses d’étude impayés, réclamation de logement des étudiants, non à la suppression de la soutenance de Mémoire en L3, ainsi que la reprise des cours, qui a été suspendue depuis maintenant 3 semaines à cause de la grève du SECES, tels sont les motifs de la grève des étudiants de l’ENS Ampefiloha. Ces derniers ont manifesté depuis hier, il s’agit d’une grève d’avertissement, selon leurs dires, mais si aucune mesure n’est adoptée par les autorités compétentes, la grève va s’amplifier, ont-ils fait savoir.
Pour en revenir à la grève du SECES, ce dernier observé «une semaine morte» depuis hier. Tous les cours et les travaux de recherche sont suspendus, et cela dans toutes les universités publiques de la Grande Ile.
jemimaR
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