Le syndicat des enseignants éducateurs de Madagascar (SEMPAMA) s’oppose fermement à la dissolution de l’institut national de formation (INFor) et du centre national de formation professionnelle artisanale et rurale (CNFPAR) décidée en conseil des ministres du 5 janvier 2022.
Le SEMPAMA estime que le ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle devait plaider pour le maintien de ces structures essentielles. Il reproche au ministère l’absence de concertation et de consultation préalables des employés concernés avant cette décision. «L’INFor et le CNFPAR jouent un rôle prépondérant. Sans ces structures, la formation technique et professionnelle serait boiteuse», s’est insurgé Claude Raharivoatra, président national du SEMPAMA, vendredi dernier.
Par ailleurs, le SEMPAMA dénonce le détournement de sommes exorbi-
tantes dans des carburants par certains cadres du ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, alors que les employés de courte durée (ECD) et des vacataires du ministère ne sont toujours pas rétribués. Le SEMPAMA entend saisir la Transparency International et le BIANCO aux fins d’enquête à ce sujet.
C.R
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