Qu’adviendra-t-il du mariage conclu entre Air Austral et Air Madagascar ? Des discussions sont en cours entre l’Etat et Air Austral. Eric Koller, PCA d’Air Madagascar espère qu’une solution pourra vite être trouvée rapidement
Les discussions entre l’Etat et l’Air Austral se poursuivent pour trouver un accord. «Il faut que cela se règle au plus vite possible» de l’avis du Président du Conseil d’Administration d’Air Madagascar, Eric Koller. Tel qu’il est prévu par le contrat de partenariat stratégique, il appartient à Air Austral de proposer le nom du Directeur Général d’Air Madagascar, et c’est au Conseil d’Administration de le valider, par la suite. Selon certaines sources, les discussions portent notamment sur une réduction de la part de la compagnie Air Austral à 6% environ, avec une place au sein du Conseil d’Administration.
La nomination de la Directrice Générale Adjointe chargée des finances de la compagnie, Hanitra Rasetarinera, en tant que DG par intérim d’Air Madagascar a été validée par le Conseil d’Administration du 15 Janvier dernier, car c’est elle qui maîtrise les comptes de la compagnie. Le principal souci d’Air Madagascar aujourd’hui, est la trésorerie, d’où ce choix. C’est un poste intérimaire, dont l’occupation ne doit pas durer longtemps.
Il faut trouver une solution le plus vite possible, de l’avis de notre interlocuteur. «Nous espérons que d’ici le 15 Février, cela sera réglé». Si l’Etat prend la gouvernance, Air Austral rendra ladite gouvernance de la compagnie Air Madagascar à l’Etat. Il reviendra ensuite à l’Etat de nommer le nouveau DG. Des changements auront certainement lieu au sein du Conseil d’administration. Il s’ensuivra également une modification des statuts.
Le PCA d’Air Madagascar espère que les discussions entre l’Etat et Air Austral seront bouclées à la fin de ce mois et les résolutions validées en Conseil d’Administration. Ainsi, quinze jours plus tard, une convocation pour une assemblée générale mixte par voie légale aura lieu pour valider tout cela et coopter aussi bien les nouveaux administrateurs que le nouveau DG. Par ailleurs, l’Etat devra nécessairement procéder à une recapitalisation. Il faut faire venir les avions pour qu’il y ait des chiffres d’affaires conséquents.
Airbus A 340
Il importe également de régler le problème des deux Airbus A 340 qui coûtent chers à l’exploitation. De surcroît, le 31 Mars, il faudra changer le train de l’un de ces Airbus, ce qui coûtera 1.600.000 USD à Air Madagascar. Il est ainsi préférable d’arrêter d’exploiter cet avion et de chercher un autre appareil. Il existe des locations de Airbus A 330 de 4 ou 5 ans qui semblent appropriées à la desserte Paris-Tana surtout et permettront de gagner davantage. Il faudra penser aux solutions dès à présent et non à la veille de cette date. Nous en reparlerons.
C.R
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