Etat de droit : Les USA critiquent l’ex régime de Transition
Le rapport de 2013 des États-Unis sur la situation des droits de l’homme à Madagascar fustige le régime de Transition d’Andry Rajoelina. La déclaration de l’ambassade des États-Unis à Madagascar dénonce l’incapacité du gouvernement de la transition malgache à assurer l’État de droit.
Dans sa déclaration de la fin de la semaine dernière, l’ambassade des États-Unis a exposé les abus commis par les Forces de l’ordre, ayant occasionné des assassinats arbitraires et la vindicte populaire.
Le rapport publié à l’origine par John Kerry, Secrétaire d’Etat des États-Unis sur la situation des droits de l’homme dans le monde, spécifie le cas de Madagascar sur plusieurs points, dont les conditions carcérales difficiles ayant entraîné des décès, la détention préventive prolongée, une justice inefficace et partiale; les formes d’intimidation à l’endroit des journalistes, les restrictions de la liberté d’expression, de la presse et de rassemblement, la corruption et l’impunité de certains responsables, la discrimination et la violence sociétales contre les femmes, les personnes ayant un handicap et les membres des communautés lesbienne, gay, bisexuelle et transsexuelle, la traite de personnes impliquant des femmes et des mineurs et le travail des enfants.
« Nous exhortons toutes les parties prenantes à prioriser l’avenir du peuple de Madagascar et à œuvrer ensemble pour rétablir l’Etat de droit, garantir les droits universels de l’homme, et remettre le pays sur le chemin du bien-être politique et économique », a avancé Eric Wong, chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis à Madagascar, à l’occasion de la publication de ce rapport sur Madagascar. Il a ainsi demandé au nouveau régime Rajaonarimampianina de prendre des mesures concrètes afin de renforcer les institutions démocratiques, d’améliorer le respect des droits de l’homme, de lutter contre la corruption et de promouvoir la redevabilité et la transparence.
Marc A.
