L’affluence des nouveaux bacheliers et des jeunes lycéens était au rendez-vous hier au jardin d’Anosy où se tient pendant trois jours le salon de l’étudiant et de l’emploi. Il s’agit d’un événement parrainé par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
Outre les offres de formation habilitées et les produits et services proposés par les directions et centres d’informations, des conférences sur la création d’auto-emploi après covid-19 ou sur l’amélioration du niveau de l’employabilité à Madagascar sont également au programme. « L’un des objectifs du salon est de viser une meilleure employabilité des futurs diplômés ou leur capacité à évoluer dans le monde du travail ou de l’entrepreneuriat en exploitant leurs compétences, les connaissances et le savoir-faire acquis à l’Université », explique Symonette Pascaline Fanjanarivo, directrice générale de la Maison de la Communication des Universités, organisme rattaché au MESUPRES. Des sites web et réseaux sociaux sur les formations en ligne en accès gratuit sont également disponibles. Elle a annoncé par la même occasion la tenue d’un concours de startup sur des produits et services innovants sur la protection de l’environnement.
Gildani Randriamasitiana, secrétaire général du MESUPRES, a mis l’accent sur l’importance d’un tel événement. « Il importe d’orienter les jeunes dès leur plus jeune âge, pour éviter qu’ils se trompent de filière et perdent de temps. Le temps perdu ne se rattrape jamais. Pour les parents et l’Etat, il s’agit de rentabiliser l’investissement injecté dans l’enseignement supérieur », a-t-il indiqué lors de la cérémonie d’ouverture. « Il faut donner aux jeunes l’outil nécessaire pour prendre leur sort en main et dessiner un bel avenir. »
Claudia R.
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