La semaine prochaine s’annonce très mouvementée au sein de l’Enseignement supérieur de la capitale. De l’Université Ankatso à la Polytechnique de Vontovorona, des ultimatums sont posés aux responsables. Il en est de même des enseignants chercheurs et chercheurs enseignants de l’enseignement supérieur section Antananarivo.
Les étudiants de l’Ecole supérieure Polytechnique de Vontovorona posent un nouvel ultimatum de 72 heures aux autorités compétentes pour répondre à leurs revendications. Cette information émane d’une conférence de presse qu’ils ont donnée hier. Ces étudiants de souligner que les autorités font la sourde oreille depuis des années sur les maux qui minent les étudiants, tels que la bourse, les infrastructures, ou encore les conditions de cours.
Rappelons que depuis le 25 février dernier, les étudiants de la polytechnique de Vontovorona ont multiplié les manifs. Et cette dernière manifestation s’est soldée par un affrontement qui avait fait des blessés et 4 arrestations. Pour le jeune étudiant blessé, il est toujours hospitalisé au CHUJRA pour un problème de cécité dû à son agression.
Les étudiants réitèrent leurs revendications, à savoir, l’augmentation à 100 % de la bourse d’études, la baisse des frais de transport reliant Vontovorona et Antananarivo, la révision du loyer à la baisse, la mise en place d’un intranet avec une connexion internet partout dans le campus qu’ils jugent de «priorité» avec l’application du système Licence Master Doctorat. Les étudiants disent «non» aux sanctions infligées à leurs quatre camarades détenus, ils réclament alors leur libération sans condition. Ils réclament également la création de nouveaux logements pour étudiants, ou tout du moins la réhabilitation des infrastructures en place. Enfin, ils lancent un appel au dialogue apaisé avec les autorités ou responsables compétents, en vue d’une solution et de résolutions pérennes et pragmatiques à cette crise.
JemimaR
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