Evasion de Tsiafahy : Maladresse dénoncée par la Gendarmerie
Incompréhension totale au niveau de la Gendarmerie, suite au constat du retard manifesté par les agents pénitentiaires, lors de l’évasion de 5 détenus de la maison de force de Tsiafahy.
L’évasion de 5 détenus de la maison de force de Tsiafahy revêt-elle des zones d’ombres ? La gendarmerie nationale déplore effectivement le retard de l’émission de l’avis d’évasion provenant des gardes pénitentiaires. D’après le chef du Service de la Communication et des Relations Publiques de la Gendarmerie, le commandant Herilalatiana Andrianarisaona, en marge d’une cérémonie de signature organisée au camp de la Gendarmerie de Betongolo, prévenir les unités de la Gendarmerie ou de la Police les plus proches à la seconde ou à la minute succédant l’évasion constitue une obligation, ainsi qu’un devoir pour les pénitentiaires afin de permettre aux forces de l’ordre de prendre les dispositions qui s’imposent. D’après la version des pénitentiaires, l’évasion s’est déroulée dans la nuit du 7 au 8 octobre et que les surveillants auraient entendu un bruit de clôture. Or, le commandant Herilalatiana Andrianarisaona a renchéri que presque 24 heures se sont écoulées, avant que les forces de l’ordre n’aient eu vent de l’évasion, par le plus grand des hasards, lors d’une mission de routine effectuée au niveau du marché d’Andoharanofotsy. Ils n’ont effectivement été mis au courant de l’évasion que vers 18 heures. Heureusement, les éléments de la Gendarmerie nationale ont fait primer leur professionnalisme en déployant les dispositifs de sécurité conséquents le long des sites susceptibles de constituer un passage pour les détenus en fuite. La Police nationale est également sur le coup. La procédure de recherche a ainsi été enclenchée et l’identité des évadés, déjà connu par les forces de l’ordre, a été rendu publique afin de faciliter leur recherche.
L.R
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