Financé par la Société Financière Internationale (branche de la Banque Mondiale) à hauteur de sept millions USD, la reprise des activités de la société Bovima (Bonne Viande de Madagascar) ne pourra s’effectuer sans avoir rempli les conditions de traçabilité et de sauvegarde de l’espèce bovine malgache. C’est ce qu’a fait savoir Lucien Ranarivelo Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche hier au Sénat. L’opération de la plateforme de suivi biométrique et de géolocalisation est en effet l’une des conditions exigées par l’Etat. A cela s’ajoute la sécurisation du cheptel bovin qui permet de préserver l’espèce bovine du pays et d’éviter des abattages non contrôlés. Ces conditionnalités remplies permettront ainsi à BOVIMA d’obtenir la levée de sa suspension d’activité en date du début 2019.
En ce qui concerne le système de traçabilité, un projet pour insérer des puces électroniques de géolocalisation dans les bovidés a été élaboré. Projet qui a été mis en suspend malgré avoir déjà réparti la 2.200 puces ou « bolus ». La raison est que certains bovidés rejettent le « bolus », ce qui a amené les techniciens à passer en phase d’observation. En revanche, le système de traçabilité biométrique qui doit être coordonné avec les fiches individuelles de bovidés (FIB) à travers des boucles électroniques a été avancé par le Ministre. Un système qui permettra de répondre à la fois aux soucis de traçabilité et de sécurisation du cheptel ainsi que de son identification.
Marc A.
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