La surface forestière de Madagascar se réduit de manière inquiétante à cause de l’exploitation illicite. Un groupe de travail, en collaboration avec INTERPOL, intervient pour freiner le commerce illicite des produits forestiers.
INTERPOL et le groupe de travail sur les crimes forestiers organiseront une conférence mondiale sur les crimes forestiers qui se tiendra au siège d’INTERPOL à Lyon, en France du 4 au 6 septembre 2018. La conférence se concentrera sur les crimes et délits financiers des entreprises, a-t-on appris d’un communiqué officiel. La conférence sera l’occasion pour le secteur privé de présenter les nouvelles technologies utilisées pour contrôler les illégalités dans la chaîne d’approvisionnement du bois. Il y a lieu de rappeler que lors d’une réunion en novembre 2017, le comité de conformité et de Respect de l’Environnement (ECEC) a décidé de créer officiellement le Groupe de Travail d’INTERPOL sur les Crimes Forestiers. Ce groupe rejoint les trois autres Groupes de travail: Crime Pollution, Crimes de la Faune et Crime des Pêches. Il a pour mission principale de fournir des conseils stratégiques à INTERPOL pour améliorer l’efficacité des opérations de détection et de répression à l’égard des réseaux criminels organisés impliqués dans l’exploitation illégale des forêts, le commerce international du bois illégal et les délits connexes.
Ce Groupe de travail permet également d’échanger des informations précieuses et de freiner les marchés illicites créés par le commerce des produits forestiers illégaux. Il crée un environnement efficace pour lutter contre la criminalité forestière et les crimes connexes tels que la criminalité financière, le blanchiment d’argent et la corruption. L’équipe chargée du Programme INTERPOL sur les atteintes à l’environnement mène des opérations au niveau mondial et régional en vue de démanteler les réseaux criminels à l’origine d’atteintes à l’environnement grâce à un travail de police fondé sur le renseignement. INTERPOL et le Groupe de travail sur les Crimes Forestiers pourraient donc enquêter sur l’exploitation illicite du bois de rose à Madagascar.
Vola R
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