La Conférence Internationale de la Vanille s’est tenue à Paris lundi avec la participation d’une délégation malgache composée, entre autres, du ministre de l’industrialisation, du commerce et de la consommation et de la ministre de l’économie et des finances.
Dans son allocution, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, ministre de l’économie et des finances a mis en relief la réglementation à laquelle est soumise l’exportation. Les exportateurs sont tenus aux obligations telles que la domiciliation bancaire, le rapatriement de devises, le respect du délai de rapatriement et l’obligation de cession des recettes d’exportation.
«Les recettes, en devises, doivent être rapatriées, sauf dérogation accordée par le ministère en charge des finances, la Direction Générale du Trésor, dans un délai de trois (03) mois à compter de la date d’embarquement. La cession de ces devises doit être effectuée sur le marché des changes dès rapatriement sans excéder un délai de 30 jours » prévoit le Code des changes. Pour le cas de l’exportation de la vanille, elle est conditionnée par l’obtention préalable d’un agrément d’exportation. Avant son départ pour la France, le ministre de l’industrialisation, du commerce et de la consommation a rappelé que 102 exportateurs ont bénéficié de cet agrément.
Le Système Intégré de Gestion des Opérations de Change à Madagascar (SIG-OC) est déjà paramétré de sorte que seuls les détenteurs d’agrément puissent exercer dans l’exportation de vanille. La création de domiciliation vanille n’est accessible que par ces derniers. Le ministre a aussi rappelé qu’il appartient au gouvernement d’imposer le prix de référence, auquel tous les exportateurs de vanille sont soumis.
Recueillis par C.R
