Facture impayés : La Jirama va couper l’électricité de l’usine Tiko Andranomanelatra
Les déboires de Marc Ravalomanana se poursuivent. N’obtenant pas toujours l’autorisation de rouvrir ses unités industrielles, il s’avère qu’il n’a pas non plus payé depuis de longues années les factures d’électricité de ses usines…
La compagnie nationale de production et de distribution d’eau et d’électricité Jirama est intransigeante dans le recouvrement des impayés de ses clients. Cette fois, les grandes firmes sont passées au peigne fin et invitées à régler leurs arriérés.
Pas plus tard qu’hier, une lettre de mise en demeure a été adressée à la société TIKO d’Andranomanelatra. Il s’agit ici d’impayés à hauteur de 4 milliards Ariary, a-t-on fait savoir. Jusqu’à hier soir, aucune négociation n’a été entamée par cette société appartenant à Marc Ravalomanana, contrairement à d’autres grandes sociétés. Selon les informations recueillies, 14 compteurs d’électricité de la Jirama, installés dans l’enceinte de la société TIKO, sont concernés par ces impayés.
Une délégation de la société TIKO s’est rendue auprès de l’agence de la Jirama d’Antsirabe. Les membres de cette délégation ont annoncé le paiement de ce montant réclamé dans un bref délai. Cependant, aucun geste n’a été effectué par TIKO après cette visite à l’agence d’Antsirabe.
Face à cette situation, la société de l’ancien président de la République est alors contrainte de s’acquitter de cette somme ce jour même, faute de quoi, l’électricité de l’usine de TIKO d’Andranomanelatra sera coupée.
La société TIKO n’est pas la seule entreprise concernée par cette opération de recouvrement de la Jirama. Une autre société textile, implantée à Antsirabe, elle s’est acquitté de ses impayés par échelonnement, avec une première tranche versée de 400 millions Ariary.
Cette circonstance qui affecte la société TIKO va-t-elle de nouveau être portée dans l’arène politique ? En tout cas, plusieurs interventions sont entamées par les responsables de TIKO sur la place politique alors qu’aucune négociation visant à régler ces arriérés à la compagnie nationale n’est entreprise par ces derniers.
Rappelons que cette initiative de recouvrement des impayés et l’amélioration de la gestion de la compagnie sont l’une des initiatives réclamées par les bailleurs de fonds internationaux pour le redressement de la JIRAMA.
Marc A.
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