Comme chaque année, l’Institut Confucius célèbre la fête du printemps ou le Nouvel an chinois. Cette année est placée sous le signe du «cochon», signe de richesse, d’abondance et de prospérité. Depuis l’extérieur, jusqu’à la grande salle Grand Amphi DEGS, la prédominance de la couleur rouge comme décoration donnait un air de fêtes. Et c’en était bien une. Une célébration qui mettait en avant aussi bien la culture chinoise que celle malgache. Zo Rasendra, Directrice Fondatrice de l’Institut Confucius de l’Université d’Antananarivo (ICUA) le confirme.
Les professeurs, sous le tonnerre d’applaudissements de la salle comble, ont dansé au rythme folklorique malagasy ou «vakodrazana» avec la fameuse chanson «Raozy mavokely». Les étudiants ont aussi bien mis en exergue la culture malagasy à travers leurs différentes prestations, mais aussi la culture chinoise en interprétant des chants, danses et arts martiaux.
Outre les autorités, les responsables des établissements qui ont intégré la langue chinoise comme matière, ont été présents à cet événement. S’y ajoutent les opérateurs chinois exerçant à Madagascar. Ce sont surtout ces derniers qui recrutent par la suite les étudiants de l’Institut Confucius en qualité d’interprètes.
A ce jour, un peu moins de 400 étudiants de l’ICUA ont obtenu une Licence es-Lettres. Nombreux sont ceux qui font preuve de résultats remarquables et obtiennent une bourse pour des études de Master ou PHD en Chine. Des cours de Langue chinoise pour tout public sont aussi dispensés tous les samedis.
Pour cette nouvelle année 2019, le défi de l’Institut Confucius de l’Université d’Antananarivo est d’assurer la réussite des jeunes Malagasy. Force est de constater que chaque année, une amélioration du niveau des étudiants est constatée. Des bourses d’étude sont aussi octroyées. Cette année, une entreprise chinoise a déboursé une somme de 5 millions d’Ariary et une autre a avancé qu’elle en fera de même l’an prochain afin d’augmenter le nombre de bénéficiaires.
C.R
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