La situation à Ikongo a interpellé les dirigeants d’église du conseil chrétien des églises à Madagascar (FFKM). Dans une déclaration publiée hier, Mgr Samoela Jaona Ranarivelo, à la fois président en exercice du FFKM et de l’Eglise Episcopale de Madagascar (EEM) a appelé à un dialogue entre les représentants de l’Etat et l’ensemble des forces vives de la nation afin d’identifier les raisons et les solutions aux différents maux qui minent le pays.
Le FFKM rappelle, dans sa déclaration, le massacre contre une famille entière à Ankazobe, la série d’enlèvements et de séquestrations, les vindictes populaires, l’insécurité grandissante telle qui s’est produite à Ikongo, l’absence de confiance entre gouvernants et gouvernés, les divergences entre les acteurs politiques, sources de provocations par presse interposée, qui sont autant des maux qui gangrènent la société malgache. Dans ce communiqué, le président du conseil condamne avec véhémence tout acte visant à ôter la vie d’autrui et à semer le trouble dans la société malgache.
Le conseil des églises invite ses membres à se mobiliser pour venir en aide aux victimes de maltraitances et de massacres. Il exhorte les autorités et l’ensemble de la population à renier la violence et à instaurer un climat de paix et de sérénité dans le pays. Afin de rétablir la confiance entre gouvernants et gouvernés, le FFKM demande aux autorités de prôner la justice.
Marc A.
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