FFM : Pour la mise en place du Fonds national d’indemnisation
Le Fonds National de Solidarité doit être mis sur pied avec le concours de la Communauté Internationale, a insisté, hier, le Général Sylvain Rabotoarison, président du Conseil de Réconciliation Malagasy (FFM).
Ce fonds sera destiné à indemniser les victimes des préjudices causées par les crises de 2002 et 2009, tel que le précise la Feuille de route de sortie de crise, signée par les acteurs politiques malgaches.
Le Gal Sylvain Rabotoarison a jugé incomplète l’attribution d’amnistie sans réparation et sans indemnisation, en guise d’accompagnement. Raison pour laquelle le FFM veut arrêter à son niveau, pour le moment, l’attribution d’amnistie. Cette institution ne cesse, cependant, d’étudier les dossiers des requêtes qui lui parviennent.
Par ailleurs, le Gal Sylvain Rabotoarison a soulevé les crises cycliques persistantes qui minent l’histoire de notre pays. Il les a désignés comme « un mal qu’il faudra déceler et auquel il faudra apporter remède». Le président du FFM suggère ainsi une forte mobilisation de tous les acteurs du pays, à savoir les acteurs politiques et économiques ainsi que les chefs coutumiers traditionnels.
Toujours au sujet de la réconciliation nationale, le Gal Sylvain Rabotoarison a mis l’accent sur la refondation de la nation, laquelle est une question cruciale qui devra mettre un terme aux déstabilisations cycliques, à travers la solidarité de tous les Malgaches. Il admet que bon nombre d’acteurs sont déterminés à réconcilier. Toutefois, il importe à présent de capitaliser toutes ces initiatives.
Le FFM compte apporter son appui au président de la République dans son intention de promouvoir la réconciliation nationale. Son président a tenu à rappeler les bonnes relations qui existaient entre le FFM et Hery Rajaonarimampianina quand ce dernier occupait encore les fonctions de ministre des Finances. Il avait débloqué le budget de cette institution, et avait également honoré les initiatives d’apaisement du FFM durant sa campagne électorale.
Marc A.
