Les impacts de la crise sanitaire sont tels, que l’on assiste à un ralentissement des activités économiques, avec une baisse de la production d’une part et une baisse de la consommation d’autre part. « Une facilitation de l’accès au crédit ainsi qu’une réduction du taux d’intérêt sont indispensables pour soutenir la production et constituer une bouffée d’oxygène aux entreprises qui s’essoufflent » de l’avis de Andrianavalomanana Razafiarison, Président du Groupement du Patronat Malagasy FIVMPAMA Fivondronan’ny Mpandraha-
raha Malagasy.
Le fait que les horaires de travail aient été repoussé jusqu’à 15h dans la capitale au lieu de 13h auparavant devrait avoir un impact sur la production selon ses dires. Néanmoins, sans des mesures urgentes, le chômage technique risque de prendre de l’ampleur, tout comme la fermeture des entreprises en difficultés. La rencontre avec le secteur privé annoncé par le président Andry Rajoelina revêt ainsi une importance majeure poursuit-il et permettra de se concerter sur les différentes solutions que rencontrent les entreprises en raison de la crise sanitaire.
Si le plan de mitigation qui a été éclipsé pour donner place au plan d’urgence multisectoriel prévoyait l’octroi d’aide aux employés du secteur privé qui subissent les impacts de la crise, cette suggestion n’est pas pour autant jetée aux oubliettes à en croire les propos du président du FIVMPAMA. « A ma connaissance, la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale se penche actuellement sur les mesures qui peuvent s’appliquer pour atténuer les impacts de cette crise sanitaire auprès des travailleurs affiliés». Précisons que cette Caisse Nationale de Prévoyance Sociale est alimentée par les cotisations des travailleurs et des employeurs. Des déclarations allant dans ce sens sont vivement attendues par les travailleurs qui font face à des difficultés majeures en ce moment : rupture de contrat pour certains, rémunération partielle pour d’autres et chômage technique pour un bon nombre d’entre eux.
Claudia R.
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