Fonds Mondial pour la Santé : 76 millions USD pour Madagascar
De nombreux partenaires étrangers contribuent à l’appui des efforts de Madagascar dans le volet social, dont la santé. Dans cette optique, la Grande île vient de bénéficier du Fonds Mondial pour la Santé.
Les efforts concédés par Madagascar dans la lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme ont convaincu les partenaires internationaux. C’est dans ce sens que la délégation du Fonds Mondial pour la Santé, conduite par le Dr. Charlotte Kristiansson a tenu à rencontrer, au Palais d’Etat d’Iavoloha, le Président Hery Rajaonarimampianina et de le saluer pour ses efforts et sa volonté d’aller de l’avant en faveur de la santé de la population malgache.
Parmi les 100 pays bénéficiaires des appuis de cette institution internationale, Madagascar est encouragée à poursuivre ses actions. Pour ce faire, 76 millions d’USD seront alloués par le Fonds Mondial à une action triennale visant à soutenir la lutte contre ces 3 maladies et s’étalant sur la période 2018 – 2020. D’ailleurs, le fonds a financé à 320 millions USD les interventions portant sur le VIH-Sida, la tuberculose et le paludisme, ainsi que le renforcement des systèmes de santé à Madagascar depuis 2003.
Le Fonds Mondial pour la Santé rassemble les Gouvernements, la Société civile, le Secteur privé et les personnes touchées par les maladies. Il collecte et investit près de 4 milliards USD par an dans des programmes dirigés par des spécialistes locaux dans les pays et les communautés qui en ont le plus besoin.
Les subventions sont gérées par les institutions gouvernementales, notamment le Ministère de la Santé, le Secrétariat Exécutif du Comité National de Lutte Contre le SIDA, l’Office National de Nutrition, et la PSI, Population Services International, une organisation non-gouvernementale. Les subventions financent en partie, et à titre complémentaire, les programmes nationaux mis en oeuvre par le Ministère de la santé. Les objectifs stratégiques des financements actuels à Madagascar visent à accélérer d’une part la fin des épidémies de sida, de la tuberculose et du paludisme, et d’autre part, à renforcer les systèmes de santé.
Marc A.
