Les acteurs de l’éducation sont réunis pour deux jours au centre de conférences international d’Ivato, pour définir les engagements de Madagascar en matière d’éducation. Ce forum national de l’éducation, initié par les Nations Unies, devra statuer des priorités qui seront, par la suite, déclarées par le président Andry Rajoelina à New York au sommet sur la transformation de l’éducation, en septembre.
En marge de la cérémonie d’ouverture du forum d’hier, Marie Michèle Sahondrarimalala, ministre de l’éducation nationale, a souligné devant la presse que les défis de taille pour Madagascar, dont « rapprocher la réalité avec les besoins de la nation tout en disposant d’une éducation de qualité ». Plusieurs réformes s’imposent notamment celle des contenus de l’enseignement en coordination avec les valeurs du pays et la société malgache, celle de la politique enseignante, et la réforme du cycle d’étude et de la langue d’enseignement. «Il faut rappeler que l’éducation est la transmission de nos valeurs à nos générations futures », a-t-elle soutenu.
De son côté, Gabrielle Vavitsara, ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a rappelé que 500.000 jeunes sont à la recherche d’emplois. De ce fait, « l’éducation devra répondre à ces demandes afin d’assurer l’insertion de ces jeunes », a-t-elle déclaré. La majorité des jeunes sont éparpillés dans les régions d’où la nécessité de répartir également les centres de formation professionnelle à l’ensemble du pays.
Dans son discours, Issa Sanogo, représentant résident du Système des Nations Unies à Madagascar, a soutenu qu’il y a « un écart trop élevé en matière de dépenses en éducation dans les pays développés et les pays sous développés. L’enjeu de transformer l’éducation est un enjeu global ». Il a appelé à la mobilisation des acteurs nationaux et les partenaires internationaux de Madagascar pour assurer une éducation de qualité à Madagascar.
Marc A
Imprimer
