La Mission d’Information et de Contact (MIC) de la Francophonie sera déployée à Madagascar, à l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle à partir de ce jour jusqu’au 10 novembre 2018 prochain, selon un communiqué de cette mission même.
La MIC sera composée de Philippe Courard, Président du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Assemblée Parlementaire de la Francophonie), Chef de mission ; Georges Nakseu Nguefang, Directeur «Affaires politiques et gouvernance démocratique» ; Mme Allaoui Nadjahe, Vice-présidente de la CENI des Comores ; Mme Eline Moses, Présidente de “Citizen Democraty Watch (CDWS)” des Seychelles ; Norlis Nicholas Rose-Hoareau, Commissaire électoral des Seychelles ; Mme Sitti Chadia Soilihi épouse Mohamed, Membre de la Fédération Comorienne des Organisations de la Société Civile (FECOSC) (Comores) ; Mme Sitti Chadia Soilihi épouse Mohamed, Membre de la Fédération Comorienne des Organisations de la Société Civile (FECOSC) (Comores) ; M. Mohammad Irfan Abdool Rahman, Chef de la commission électorale de Maurice ; M. Siaka Sangare, Délégué général aux élections du Mali, Président du RECEF ; M. Lekene Donfack, Membre de la Cour constitutionnelle du Cameroun ; Mme Alexandra Hovelacque, Consultante sénior Experte électorale et rapporteur (Tunisie/France) ; M. Tidiane Dioh, Responsable des programmes médias à l’OIF, Chargé de communication de la mission (Sénégal) et Mme Zahra Kamil Ali, Spécialiste de programme, Coordinatrice de la mission Direction «Affaires politiques et gouvernance démocratique» (Djibouti).
Depuis quelques années, la nouvelle doctrine qui sous-tend les missions électorales francophones privilégie l’accompagnement en amont. La mise en œuvre de cette doctrine a conduit la Francophonie à abandonner progressivement les missions d’Observation classiques des élections au profit des Missions d’Information et de Contacts (MIC).
Les MIC, conçues autour de délégations plus réduites et au profil plus technique, sont destinées à permettre à l’OIF d’évaluer l’impact de son appui apporté en amont du déroulement des opérations électorales.
Le rôle des MIC est également d’identifier les bonnes pratiques notées dans le pays et pouvant, au besoin, être reproduites dans d’autres contextes électoraux au sein de l’espace francophone.
Sidonie R.
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