Fuite de conversation téléphonique : «La fuite ne vient pas de chez nous», insiste le DG du BIANCO
«Les investigations sur cette affaire nous ont permis de percevoir que la fuite ne devrait pas provenir de chez nous. Et si c’est le cas, des dispositions radicales seront entreprises à l’encontre de celui ou celle qui est responsable de cette fuite», a réitéré Jean Louis Andriamifidy, DG du BIANCO hier, au cours de la table-ronde avec les partenaires techniques et financiers, qui s’est tenue à Antaninarenina.
Selon ses dires, le BIANCO regrette le buzz qui a alimenté tant les réseaux sociaux que les médias sur la fuite de la conversation téléphonique entre un agent du BIANCO et une personne soupçonnée dans leurs investigations, qui n’est autre que Claudine Razaimamonjy. Comme le premier responsable du BIANCO l’a indiqué à la presse quelques jours plus tôt, cette entité n’est plus le seul détenteur de cet enregistrement. Une copie avait été transmise l’année dernière à la Justice, avec le dossier.
Néanmoins, il n’a pas manqué de faire remarquer que cette fuite annihile tous les efforts concédés, mais impacte également sur la crédibilité et l’image de professionnalisme du bureau. Son DG a tenu à préciser que le Bureau Indépendant Anti-Corruption sert le pays à travers le combat qu’il mène en toute impartialité. Les principes sacro-saints du BIANCO reposent sur l’intégrité, l’honnêteté, l’impartialité ou encore la conformité à la loi.
C.R
