Gal Guy Ratrimoarivony : Favorable à la coopération avec les pays émergents
Le régime en place ne devrait pas se contenter d’une coopération avec les bailleurs de fonds habituels tels que le Fonds Monétaire International ou la Banque Mondiale, préconise le Général Guy Ratrimoarivony, un des candidats malheureux aux dernières Présidentielles.Il propose aux gouvernants de s’ouvrir à d’autres types de collaboration, notamment avec les pays des BRINC’s (le Brésil, l’Inde, la Chine et l’ Afrique du Sud). Mais en-dehors de ceux-ci, il y a également la Malaisie ou encore l’Indonésie. «Il ne faut pas négocier exclusivement avec les bailleurs de fonds traditionnels, il va falloir voir dans quelles mesures les aides puissent-elles servir réellement le développement à Madagascar. Je pense qu’il faut se tourner vers d’autres pays, mais en tenant compte des mesures de suivi nécessaires pour que les aides soient entièrement bénéfiques pour notre pays».
Exploitation de Bemolanga et de Tsimiroro
L’histoire nous a montré qu’exploiter le pétrole, c’est enrichir une poignée de personnes au détriment de la majorité, estime le Gal Guy Ratrimoarivony. Au sujet de l’exploitation de Bemolanga et de Tsimiroro, le Général à la retraite a fait savoir qu’il ne la désapprouve pas. Toutefois, il exige que les exploitants accordent plus de considération aux communautés autochtones.
Les terres sur lesquelles le pétrole sera exploité, a-t-il ajouté, appartiennent aux communautés locales. Ces exploitations devraient procurer des profits à ces communautés villageoises. Il suggère ainsi l’insertion des parts des communautés autochtones dans les contrats miniers.
Réconciliation nationale
Par ailleurs, ce qui concerne la réconciliation nationale, ce candidat aux élections présidentielles de 2013 et ancien médiateur de la crise politique de 2009 a indiqué qu’il faudra une décentralisation réelle et effective. Cette dernière reste l’unique voie pour assurer l’ équilibre régional et parvenir aux objectifs fixés en termes de réconciliation nationale. En outre, tout le monde doit participer au démarrage économique du pays, estime-t-il. Le parlement devrait, d’après lui, jouer son rôle qui consiste à contrôler les activités du pouvoir exécutif.
Vola R
