Les difficultés rencontrées par le secteur privé sont multiples. «Il faudrait un véritable plan de relance, une stratégie claire pour que le pays puisse atteindre au moins un taux de croissance de 7% », de l’avis de Thierry Rajaona, président du GEM. Il estime qu’il faudrait une véritable concertation du secteur privé sur les mesures de redressement pour élaborer la loi de finances initiale 2023. Pour cela, le secteur privé est disposé à renforcer le dialogue avec l’Etat.
Le président du GEM a particulièrement mis en avant l’importance des investissements. « Force est de constater que les investissements du secteur privé sont graduellement en baisse depuis une dizaine d’années. Le taux d’investissement se situe actuellement à moins de 15%, alors qu’il devrait se chiffrer à au moins 25% du PIB », se désole le président du GEM. «Si les entreprises n’investissent pas, c’est parce que les conditions ne sont pas réunies pour attirer les investisseurs locaux et internationaux, et il faudrait également améliorer le climat des affaires » a-t-il conclu.
CR
