Gestion coordonnée des frontières : Une démarche participative des acteurs concernés
Les contrôles aux frontières incombent à plusieurs entités. Il importe de clarifier le rôle de chaque acteur et de synchroniser leurs actions pour une meilleure gestion des frontières. C’est là tout l’intérêt de l’atelier portant sur le « règlement du contentieux repressif douanier » qui s’est tenu le 11 Juin dernier à Antaninemana et qui a vu la participation de la Douane, du Ministère de la Justice, de la Police aux Frontières, de la Gendarmerie, de la Primature….
Pour Rakoto Andriantiana, Directeur de la Législation Douanière, qui a représenté le Directeur Général des Douanes à cette occasion, cette rencontre revêt une dimension importante dans la mesure où elle a permis à chacune des entités qui collabore aux frontières de clarifier leurs attributions respectives dans un esprit de partage d’expériences et de bonnes pratiques. Il s’agissait éga- lement d’identifier les difficultés rencontrées afin d’adapter les mesures idoines pour travailler dans une parfaite synergie.
La «Gestion Coordonnée des Frontières» est un concept promu par l’OMD qui a choisi de mettre en avant cette année le thème de la démarche participative pour tous les acteurs concernés. L’expression désigne une démarche coordonnée des services de contrôle aux frontières, sur le plan national et international, visant à améliorer leur efficacité en matière de gestion des échanges commerciaux et des flux de voyageurs, tout en préservant l’équilibre par rapport aux nécessités de contrôle.
De nouveaux défis attendent les différents acteurs et l’atelier servait de nouveau départ, de tremplin à une nouvelle collaboration. Les différents acteurs sont en effet condamnés à travailler ensemble même si ils sont régis chacun par leur législation, des législations qui sont toutefois complémentaires. Si chacune des entités travaillant aux frontières est habilitée à constater des infractions, la Douane elle, est aussi habilitée à engager des poursuites, selon les précisions du Directeur de la Législation Douanière. Depuis le début de l’année, 500 dossiers contentieux ont été recensés.
L’atelier qui s’est tenu jeudi dernier a été une occasion pour les différentes entités du pays de démontrer qu’ils n’ont pas besoin de recourir à une quelconque expertise extérieure pour arriver à accorder leurs violons.
C.R
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