Quinze femmes journalistes sont en formation de 3 jours sur le projet «Appui à une gouvernance démocratique à Madagascar», organisée par l’UNESCO et financée par le Fonds pour la Consolidation de la paix. C’est une occasion pour les femmes journalistes de partager leurs expériences et de discuter de l’enjeu de la loi sur l’accès à l’information qui tarde à être adoptée. «L’adoption de cette loi aura des impacts considérables sur les journalistes, la société civile, et les citoyens. Elle permettra de créer un espace plus serein pour la gouvernance, la transparence et la lutte contre la corruption», a indiqué Jay Ralitera, chargée de programme, secteur communication et information auprès de l’UNESCO.
Fah Andriamanarivo, lauréat du « meilleur reportage d’investigation » dans le cadre du « grand Prix Malina» a fait part de son expérience et a initié les participants à la formation au concept du journalisme d’investigation.
En sa qualité de juriste, Laza Andrianiriana, DG du Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO) a rappelé que le droit à l’information comprend le droit d’informer et le droit d’être informé. Néanmoins, il y a des limites à l’accès à l’information qui doit tenir compte de l’ordre public et des bonnes mœurs. La confidentialité de certaines données ayant trait au secret de la défense, au secret de l’enquête ou encore à l’atteinte à la vie privée… limite également l’accessibilité à la communication.
Différents sujets sont abordés par des spécialistes au cours de la formation qui prendra fin ce jour.
C.R
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