Gouvernement : Remaniement après la LFR 2015, sans le TIM et le MAPAR….

Gouvernement : Remaniement après la LFR 2015, sans le TIM et le MAPAR….

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Un remaniement gouvernemental obéit à une certaine procédure et est le reflet du rapport de forces sur le terrain. Les élections communales sont terminées, les résultats seront proclamés bientôt. Une majorité est sortie de ce scrutin. Elle implique une nouvelle équipe gouvernementale…

La formation du gouvernement Ravelonarivo, deuxième version, s’annonce sans la participation du parti Tiako I Madagasikara (TIM), du Mapar, du moins les plus fidèles à Andry Rajoelina, et du VPM-MMM, notamment ceux qui sont opposés au programme du Président Rajaonarimampianina.
Les proches du Président de la République ne cachent pas la probabilité de ce cas de figure si la situation persiste et si les députés issus de ces partis politiques n’entendent pas appuyer le programme de l’actuel régime. Les parlementaires issus de ces trois partis politiques optent beaucoup plus sur l’adoption d’un mémorandum de stabilité sans pour autant confirmer leur adhésion à la majorité présidentielle.

Pas avant la Loi de Finances Rectificative et les résultats officiels des communales
La retouche du gouvernement sera effective après la proclamation des résultats officiels des élections communales et municipales du 31 Juillet 2015, nous a confié une source de haut rang. Par ailleurs, ce sera après l’adoption de la loi des finances rectificative que le remaniement sera effectué puisqu’elle permettra d’identifier la majorité présidentielle, nous a-t-on confié.
En ce qui concerne la composition de ce nouveau gouvernement, elle sera beaucoup plus homogène, a lâché un proche du régime. Il y aura beaucoup plus de ministres issus du parti HVM, vu que ce parti a pu recueillir une majorité considérable de maires et de conseillers qui siègeront  dans les 1.693 conseils communaux et municipaux de Madagascar, nous a-t-on informé.
Par conséquent, les deux ministres issus du TIM pourront être poussés vers la sortie au cas où le parti de Marc Ravalomanana choisit de ne plus soutenir le régime actuel.

Marc A.

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