Grâce présidentielle : 4 autres détenus politiques libérés cette semaine
Le processus de réconciliation nationale est bel et bien enclenché depuis le Sommet des «5», initié par les chefs d’église du FFKM à Ivato. Dès lors, des officiers détenus politiques ont été libérés. D’autres suivront.
En application du décret 2014-1941 du 24 décembre 2014, la Présidence de la République et le ministère de la Justice ont élaboré ensemble la fiche technique permettant aux détenus politiques, civils et militaires, de bénéficier de la grâce présidentielle. En effet, la grâce présidentielle, qui rentre dans le cadre de la réconciliation nationale, concerne 4 points, à savoir, le dossier de 2002, le dossier BANI-FIGN et RFI datant de la Transition, le dossier 07 Février 2009 et le dossier relatif aux attentats à la bombe artisanale.
Dans ce cadre, 8 détenus politiques bénéficient de cette grâce présidentielle. Parmi eux, 5 ont recouvré la liberté le 24 décembre 2014 et avaient été reçus par le Président de la République au palais d’Etat d’Iavoloha. Quant aux 3 autres, ils attendent la préparation de leurs dossiers. Coutity Assolant, Fikisy Lidi ainsi que d’autres détenus militaires, victimes de la Transition, attendent de bénéficier de cette décision présidentielle.
Pour ce faire, selon la fiche technique publiée la fin de la semaine dernière, les bénéficiaires doivent être des détenus qui sont encore en train de purger leurs peines. Ainsi, ceux qui avaient interjeté appel devront retirer leur requête en pourvoi dans un délai de 2 mois à partir du 24 décembre 2014, date de publication du décret 2014-1941.
Les bénéficiaires de cette grâce présidentielle pourront ainsi demander une révision de procès, s’ils le souhaitent. Une initiative que certains bénéficiaires ont bien l’intention de réaliser.
Selon une source informée, d’autres détenus politiques, notamment militaires, concernés par d’autres affaires de la Transition et incarcérés dans la maison de force de Tsiafahy attendent également de bénéficier de cette grâce présidentielle.
Marc A.
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