Près d’une vingtaine de dénonciations sont parvenues à l’Ong «Women Break the Silence » (WBTS), un mouvement qui milite contre le harcèlement sexuel dans les transports publics. Le harcèlement sexuel dans les transports publics existe bel et bien et de nombreuses personnes en sont victimes chaque jour. « Il s’agit d’une forme de violence négligée et peu connue, qui prévaut à Madagascar. Les victimes n’osent pas ou tardent souvent à dénoncer les faits » a déploré le WBTS.
Afin de mettre un terme à cette forme de violence, la commune urbaine d’Antananarivo (CUA) s’est engagée à lutter contre le harcèlement sexuel, les discriminations et les violences dans les transports en commun. Plus de 10 000 conducteurs de bus, d’aide-chauffeurs, de chauffeurs de taxi et de policiers municipaux bénéficieront ainsi d’une formation dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle politique-genre de la CUA, soutenue par le mouvement WBTS dans son programme « Voyagez sans crainte ».
La CUA et le WBTS travaillent également ensemble dans la mise en place d’un système efficace de réception de plainte.
L.R
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