Comme prévu, certaines lignes membres de l’Union des Coopératives des Transports Urbains (UCTU) ont fixé leur tarif de transport à 500 Ar depuis samedi dernier. La plupart des passagers n’étaient pas au courant de cette hausse qu’après réception de la monnaie. « J’ai donné 1.000 Ar au receveur, et en retour, il m’a remis 500 Ar. C’était après que je me suis rendue compte que le prix du ticket de taxibe a été révisé de 100 Ar de plus », raconte une mère de famille qui se rendait à Itaosy, en prenant la ligne 133.
Un homme de la cinquantaine affirme s’être déjà préparé sur cette hausse. « Quelques jours avant, j’avais remarqué cette affichage qui indiquait que le tarif sera de 500 Ar à partir du 1er septembre »
« Nous n’avons pas le choix, nous sommes obligés de payer 500 Ar », se plaignent les passagers.
Quant aux chauffeurs, ils espèrent que l’Etat trouve une solution quant au prix du carburant. « Le prix trop élevé du carburant induirait à une hausse du coût d’exploitation des véhicules, ainsi qu’à une inflation ». Notons que la hausse du prix à la pompe a un impact considérable sur le quotidien des Malagasy.
Jemima R
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