La déclaration de la candidate n°9 Saraha Rabearisoa a déclenché un tollé général dans le cercle politique. Un désistement aux fins de retrait de candidature à 5 jours du scrutin ! C’est plutôt un fait anodin et rarissime en termes d’élections… présidentielles de surcroît.
Tollé dans le monde politique. Mercredi dernier, la candidate à la course présidentielle du 07 novembre prochain, Saraha Rabearisoa a déclaré qu’après mûre réflexion et en tant que femme, elle va soutenir un autre candidat. Les réactions fusent de partout après la déclaration de cette candidate. Pourquoi ce désistement à une semaine du premier tour des présidentielles ? N’a-t-elle pas réfléchi longuement avant son dépôt de candidature?
Toutefois, la réaction la plus importante reste celle de la Haute Cour Constitutionnelle. Devant cette décision, l’avis de la haute juridiction en ce qui concerne les élections n’a pas tardé.
«Aucun retrait de candidature n’est plus admis après la date limite du dépôt des dossiers de candidature», selon l’article 13 alinéa premier de la loi organique N°2018-009 relative à l’élection du président de la République.
Ainsi, la configuration des bulletins uniques ne connaitra pas de changement, le nombre des candidats reste inchangé (36) et les électeurs pourront effectuer leur choix le 07 novembre prochain parmi eux.
De ce fait, «Une déclaration de retrait de candidature après les dates précitées est considérée comme nulle et non avenue et n’a aucun impact sur la forme du bulletin unique soumis aux électeurs du 7 novembre 2018. Les voix portées sur le candidat ayant déclaré son retrait de candidature seront décomptées et feront partie des résultats officiels du premier tour de l’élection présidentielle», toujours selon le communiqué de la HCC.
Recueillis par Sidonie R.
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