Hery Rajaonarimampianina : «Les industriels doivent dénoncer les fraudeurs»
L’économie malgache amorce un bon démarrage grâce à la contribution effective des industriels dont ceux regroupés dans le Syndicats des Industries de Madagascar (SIM). Toutefois, le développement économique est jonché d’obstacles…
Face aux problèmes rencontrés par l’industrie malgache notamment l’existence d’exploitants fraudeurs en termes de fiscalité, Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, invite les industriels malgaches à les dénoncer afin d’asseoir un véritable État de droit à Madagascar. Ayant donné le coup d’envoi de la seconde édition du Salon de l’Industrie de Madagascar, le Chef de l’État malgache a promis la mise en œuvre d’un environnement propice aux investissements, voire la mise en place d’un cadre fiscal incitatif.
A l’initiative du président du Syndicat des Industries de Madagascar, les industriels malgaches aspirent à l’instauration d’un cadre et d’un environnement des affaires sains, à l’instauration d’un dialogue avec l’État et, enfin, à l’application de la loi. Ceci afin de leur permettre de travailler dans un climat de compétitivité favorable au développement non seulement du pays, mais également du secteur économique malgache. Les industriels malgaches, par la voix du président du SIM, ont fait savoir qu’ils souhaitent réellement prendre part à la relance économique de Madagascar. Ils sont conscients des appels et des efforts que chacun doit fournir pour en arriver à cet objectif. D’ailleurs, le Chef de l’État avait partagé leurs soucis notamment dans le domaine de l’énergie, de la fiscalité ainsi que du plan sécuritaire. Des problèmes que le Président de la République entend résoudre à partir de la mobilisation de tout un chacun.
Le défi de Madagascar sera ainsi de partir d’une économie agricole vers une économie industrielle de technologie. D’ailleurs, Hery Rajaonarimampianina a appelé à la prise de responsabilités des industriels malgaches à ce sujet. Des responsabilités que les nationaux doivent fournir notamment dans de réels investissements dans le secteur.
Marc A.
