Hery Rajaonarimampianina : “O.K oui, K.O non”
Madagascar traverse à nouveau une zone de turbulence, peut-être pas si violente, mais n’en est pas moins perturbatrice notamment pour la population. Car cette fois, il s’agit de gueguerre politique.
La campagne de critiques menée au détriment de Hery Rajao- narimampianina, Président de la République en exercice, à la fin de la semaine dernière n’est pas restée sans réponse. « Je resterai toujours OK, malgré les vélléités de ceux qui veulent me mettre KO ». Ces propos étaient du Chef de l’État, samedi dernier à Ihosy, à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle centrale hydroélectrique de Sahambano. Une déclaration qui fait allusion aux attaques lancées en vue de le déchoir de son siège à la tête du pays et perpétrées par des membres de l’Assemblée Nationale. Il a voulu démontrer sa détermination à aller de l’avant dans le processus de développement de Madagascar, raison de son déplacement dans ce district, l’un des plus reculés de Madagascar en termes d’électrification.
Le député d’Ihosy n’a pas caché son soutien indéfectible au Chef de l’État, lors de ce déplacement à Ihosy. En effet, Germain Boniface Razafimandimby, député de cette localité, a souligné que l’ensemble de la population et une partie des parlementaires de l’Assemblée Nationale soutiennent Hery Rajaonarimampianina dans ses efforts de développement. « Nous nous opposons à la déché-ance du Président de la République », a insisté ce député d’Ihosy.
Accompagné de plusieurs députés du groupement politique HVM, ceux qui sont originaires du Sud de Madagascar qui lui sont favorables ainsi que les membres du gouvernement venus en masse, Hery Rajaonarimam-pianina a suggéré la prise de responsabilité commune dans la situation politique actuelle. « Il est temps qu’on se lève », a-t-il dit à l’adresse de ses proches collaborateurs, des députés et ministres.
En tout cas, le Chef de l’État veut avancer coûte que coûte dans le long processus de développement. Son déplacement de samedi dernier à Ihosy, en compagnie de SEM Antonio Benedito Sanchez, ambassadeur de l’Union Européenne à Madagascar, a d’ailleurs été l’une des étapes du processus qu’il a voulu démontrer.
Marc A.
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