Les habitants des six communes rurales de la zone quatre du district d’Ambohidratrimo ; à savoir Imerimandroso, Ambato, Manjaka-Avaradrano, Avaratsena, Ambohipihaonana, Antsafilo se plaignent de l’insécurité qui prend chaque jour de l’ampleur, provoquant ainsi la crainte des habitants. Cette partie du pays qui ne se trouve pas très loin de la capitale vit au rythme des vols de bovidés, car les bandits de grand chemin ciblent plus particulièrement les zébus. Selon les informations recueillies sur place, le phénomène «Dahalo» reprend de plus belle dans cette localité après celui des «zaza mainty» et «zaza mena» qui se disent des «dahalo niova fo». Ces soi-disant «dahalo niova fo» semblent être les auteurs de ces vols de bovidés, selon les explications des habitants, puisque ce sont ces derniers qui ont rassuré les habitants de se charger de la sécurité desdits quartiers et que les DAS n’était plus nécessaires.
Outre l’insécurité, les habitants se plaignent également des infrastructures du secteur agricole lequel constitue une profession de la majorité de la population, et de l’état piteux des routes. En effet, certaines communes comme Ambato ou Imerimandroso restent isolées des autres communes avoisinantes du fait que les voies de communication qui servent à les connecter sont complètement détruites.
Tous les maux de cette zone 4 de la circonscription d’Ambohidratrimo ont été évoqués hier, durant la rencontre entre les habitants et le député de Madagascar Johnny Rakotoarisoa, élu dans le district d’Ambohidratrimo. Comme convenu, à trois mois de la prise de fonction de Johnny Rakotoarisoa en tant que député, il a tenu sa promesse et s’est rendu auprès de la population qui l’a mis au pouvoir pour écouter les problèmes dont elle fait face pour ensuite les transmettre aux pouvoirs exécutifs. «Une de mes missions est de vous écouter, de transmettre vos attentes et besoins afin que le pouvoir exécutif les exécute», a souligné ce jeune député de Madagascar. Saisi de cette insécurité grandissante, le député a souligné que la sécurité devrait être renforcée afin que les populations vivent en paix. Ce dernier n’a pas manqué de faire un rapport au peuple, notamment de tous ce qui ont été réalisés à l’Assemblée Nationale durant ces trois premier mois. D’ailleurs, il leur a fait savoir la mise en place d’un «antenimieram-bahoaka». Un centre qui va servir de lieu de rencontre, d’échange entre les députés élus et les populations.
Cette rencontre entre député et population sera effectuée systématiquement tous les trois mois, a noté le député Johnny Rakotoarisoa.
JemimaR
Imprimer
