Incendie à Andravoahangy : Une centaine de sans-abri à déplorer
Après la série d’accidents de la route, serait-ce à présent la série d’incendies ? L’incendie d’Ambohimanambola n’a pas encore fini de faire parler de lui que celui d’Andravoahangy venait de se déclarer.
Un incendie d’une extrême violence s’est déclaré hier dans la soirée, à Andravoahangy. Le foyer s’est déclaré vers 18h30 dans une case en bois dans le centre du quartier et s’est aussitôt propagé aux alentours. Bilan provisoire, une vingtaine de cases d’habitation en bois et en briques ravagées par les flammes, ayant causé une centaine de sans-abri et sinistrés.
«Nous avions tenté tout notre possible pour maîtriser le feu en attendant les sapeurs-pompiers», a indiqué un des riverains. En effet, ces derniers se sont aussitôt mobilisés et utilisé les eaux insalubres du canal pour éteindre les foyers. L’incendie a été circonscrit quelques heures plus tard. Néanmoins, la propagation a été très rapide, favorisée par les vents de début de soirée. Aucun des occupants de ces cases n’a réussi à sortir ses biens et ses meubles tant le feu, attisé par le vent, s’est intensifié rapidement.
Par ailleurs, des voleurs ont profité de cette situation malheureuse et de l’effervescence causée par les secours et les évacuations d’urgence des sinistrés pour dérober les biens de ces derniers.
Arrivés sur les lieux, les sapeurs-pompiers avaient eu quelques difficultés à faire leur travail étant donné que les riverains, qui voulaient donner un coup de main afin de neutraliser l’incendie au plus tôt, entravaient les opérations.
Comme les faits se sont déroulés en catastrophe, il est fort probable que certaines personnes n’aient pas réussi à sortir de leur case. D’autant plus que l’occupant de la première case qui avait pris feu avait tenté d’alerter ses voisins, mais certains avaient dédaigné cette alerte et se sont barricadés chez eux alors que le feu prenait de l’ampleur. Des familles des riverains sont accourues sur les lieux dès l’annonce de l’incendie pour tenter de venir au secours de leurs proches. En somme, les opérations des sapeurs pompiers se sont déroulées dans le cafouillage total.
Les reponsables étatiques n’étaient pas encore à même de fournir les nombres exacts des maisons ravagées, ni celui des sinistrés et sans-abri. Les Forces de l’ordre sont entrées en scène afin de sécuriser la zone du sinistre et permettre enfin aux secouristes de faire leur travail.
Tantely A
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