Incidents à Mahamasina : Une enquête est ouverte
La journée du 26 juin ne s’est pas déroulée sans incident, en dépit des dispositifs de sécurité adoptés aussi bien à l’intérieur que tout autour du stade de Mahamasina. Les Forces de l’ordre tiennent à apporter des explications.
“Une bousculade au moment des fouilles a été à l’origine du malheureux incident survenu à Mahamasina hier », a expliqué, hier, le colonel Anthony Rakotoarison, Directeur de la Sécurité et des Renseignements auprès de la Gendarmerie nationale à l’occasion d’une conférence de presse organisée au camp Ratsimandrava d’Andrefan’Ambohija-
nahary. Notre responsable rejette ainsi toute implication des Forces de l’ordre dans la mort des victimes, encore moins de leurs chiens, qui portaient alors une muselière. La Gendarmerie nationale a toutefois tenu à rassurer l’opinion en indiquant qu’une enquête est ouverte à cet effet. L’objectif étant de déterminer les circonstances du drame.
D’après le colonel Anthony Rakotoarison, l’opération « Coup d’arrêt » menée dans le Sud a été un succès. Selon les statistiques avancées par cet officier supérieur, 800 éléments de la Gendarmerie nationale ont été déployés à cet effet. Par conséquent, 10 cas de vol de zébus ont été recensés. Les bœufs volés ont été récupérés à 63 %.
Cette opération résulte de la collaboration avec le Fokonolona et les députés locaux. Dans cette même perspective, 31 dahalo ont été appréhendés, 62 autres ont été abattus à l’issue de sévères accrochages. 3 éléments de la Gendarmerie ont été blessés dont un dans le district de l’Imanja.
Le Colonel Mosesy Randrianarimanana, Directeur de la Police Judiciaire a également avancé un bilan à propos de l’affaire des fusils de chasse découverts au port de Toamasina. Nous avons ainsi appris qu’une cinquantaine de personnes ont fait l’objet d’enquête, 5 autres sont placées sous mandat de dépôt. Cet officier supérieur a toutefois tenu à faire la lumière sur les nuances entre atteinte à la sûreté de l’État et coup d’État. La saisie de plus de 400 fusils de chasse peut effectivement être qualifié d’atteinte à la sûreté de l’État et non de coup d’État.
L.R
