Industrie savonnière : “Il faut assainir le secteur”, selon Thierry Ramaroson
La Savonnerie Tropicale, fleuron de l’industrie malgache n’a pas peur de la concurrence tant qu’elle est loyale. Force est toutefois de constater que la concurrence sauvage persiste, tel que le précise son Directeur Général, Thierry Ramaroson. «Il faut un assainissement par l’intermédiaire de l’application des lois sur l’application des normes pour que la concurrence soit équilibrée». Selon ses dires, il y a des savons qui sont soi-disant fabriqués à Maurice et qui ne doivent pas payer des droits de douane, mais qui utilisent des certificats de complaisance.
Mais il y a encore d’autres formes de tricheries qui pénalisent l’industrie savonnière locale. L’an dernier par exemple, la Savonnerie Tropicale a une fois de plus évoqué le cas des pseudo-savonniers. Au cours de la célébration de la journée mondiale de l’industrialisation en Afrique, le 20 Novembre 2015, il a été souligné que les industries locales n’ont eu de cesse de se battre pour que les «taxes sur les bondillons» soient de nouveau portées à 20%. En 2014, il a été stipulé dans le Projet de Loi de Finances 2015 que «le taux de droit de douane de bondillons est ramené à 15% alors qu’il est taxé actuellement à un taux de 10%». Mais cette disposition n’a pas été adoptée par le Parlement.
Thierry Ramaroson estime qu’il faudrait une amélioration de l’environnement des affaires. Il appelle en outre les consommateurs à acheter les produits locaux, en faisant référence à la devise du Syndicat des Industries de Madagascar «Manjifa ny vita Malagasy, tombony ho an’ny rehetra». Cela contribue en effet à créer des emplois, des valeurs-ajoutées, mais encore d’économiser les devises entre autres.
C.R
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